Présentation Conférenciers

TABLES RONDES des 9 et 10 juillet 2019

Première table ronde : La médiation est-elle un moyen de prévenir les conflits ? 

Benoît Bastard (France)  

Benoit Bastard est sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS et membre de l’Institut des sciences politiques à l’Ecole normale supérieure de Paris-Saclay. Ses travaux portent sur le fonctionnement de l’institution judiciaire, sur les professionnels du droit ainsi que sur le champ de la famille. Dans ce domaine, ses recherches ont notamment porté sur le fonctionnement des couples et l’intervention sociale dans les situations de rupture conjugale. Il a publié dans les années 1980 la première étude des services de médiation familiale en France et n’a pas cessé depuis de suivre la profession de médiateur dans son évolution. Il est actuellement doyen des enseignements du pôle de l’environnement judiciaire à l’Ecole nationale de la magistrature. Bibliographie : Benoit Bastard, Laura Cardia-Vonèche,  « L’irrésistible diffusion de la médiation familiale », Annales de Vaucresson, n° 29, 1988/2, pp. 169-198 ; Benoit Bastard, Laura Cardia-Vonèche, « Le divorce autrement : la médiation familiale », Paris, Syros, 1990 ; Benoit Bastard, Laura Cardia-Vonèche, « L’institutionnalisation de l’informel : la mort d’une bonne idée ? L’exemple de la médiation familiale », FAMPRA.ch (La pratique du droit de la famille), n°2, 2000, p. 216-230 ; Benoit Bastard, « Mais à qui profite la médiation familiale ? », Dialogue, n° 170, 2005, p. 65-80 ; Laura Cardia-Vonèche, Benoit Bastard, « Invention du possible ou apprentissage obligé ? Négociation et ordre social dans la médiation familiale », in Hélène Michel, Laurent Willemez (eds) ; « La justice au risque des profanes », Paris, PUF, 2007, p. 79-93 ; Benoit Bastard « Un processus de professionnalisation au détriment de la profession ? La médiation familiale en France », in Didier Vrancken, Christophe Dubois, Frédéric Schoenaers (éds.) ; « Penser la négociation. Mélanges en hommage à Olgierd Kuty », Liège, De Boeck, 2008, p.17-28.

Lien vers le site Web de Benoît Bastard, cliquer ici  : Benoit Bastard

Masengesho Kamuzinzi (Rwanda)

Masengesho Kamuzinzi est professeur à l’université du Rwanda et membre de l’Association Guérir les Blessures de la Vie (AGBV) où il est en charge de son institut de professionnalisation : l’Institut Africain pour la Psychologique Intégrale (IAPI).   Il est titulaire d’un doctorat en Sciences de l’Éducation obtenu à l’Université Catholique de Louvain/Belgique en septembre 2007. Ses premières recherches portaient sur le « comment des modèles de politiques publiques développés en Occident sont mis en contexte en Afrique ».  Venant d’un pays profondément traumatisé par des choix politiques basés sur des clivages antagonistes difficilement réconciliables (ethnisme, régionalisme) qui cherche des voies alternatives d’issue aux conflits, ses recherches actuelles sont orientées vers un « comment les schèmes de pensée traditionnelle enrichissent les modèles actuels de médiation, de gestion des conflits et de prise en charge des victimes de violences sexuelles et/ou domestiques. L’Institut Africain pour la Psychologique Intégrale (IAPI) dont il a la charge expérimente actuellement la « plus-value » de la justice réparatrice dans la prise en charge des conflits et des injustices dans les sociétés post-conflit de la Région des Grands Lacs Africains. Ses publications récentes liées aux domaines de la médiation et de la gestion des conflits incluent notamment : Kamuzinzi, M. (2017). Understanding the innermost nature of genocidal rape. Rwanda Journal,  4, 62-86. Publisher: AJOL ; Kamuzinzi, M.(2016). Jeu stratégique et Empathie Altruiste dans le processus de réconciliation Post-Gacaca. Déviance et Société, 40 (3), 347-368. Maison Edition : Médecine et Hygiène. Kamuzinzi, M. (2016). Identity in Adolescents Born From Genocidal Rape. International Journal of Identity: Theory and Practice, 16(3), 169-181. Publisher: Taylor and Francis/Routledge ; Kamuzinzi, M. (2015). Altruism” And “Strategic Game” In Post-Genocide Interpersonal Reconciliation. Process. Rwanda Journal, 2, 49-64. Publisher: AJOL. Kamuzinzi, M. (2012). Gacaca a-t-il atteint ses objectifs ? Revue Dialogue, Janvier, 2012. Kamuzinzi, M. (2012). Contribution des prêtres, des religieuses et des religieux au processus de réconciliation nationales, Revue Dialogue, Avril, 2012.

Antonia Potter Prentice (Belgique)

Antonia Potter Prentice possède une vaste expérience dans divers domaines de l’aide humanitaire, du développement, du rétablissement et de la consolidation de la paix. Elle a vécu et travaillé intensivement dans des environnements de conflit et d’après-guerre ; de plus en plus spécialisée dans l’autonomisation des femmes, elle a travaillé directement avec des femmes et des acteurs du processus de paix dans des pays comme l’Afghanistan, le Cambodge, la République démocratique du Congo, la Libye, l’Indonésie, le Myanmar, le Népal et les Philippines, le Soudan du Sud, le Timor-Leste, le Yémen et au niveau de la politique mondiale.

Antonia est actuellement directrice de « Alliance 2015 », une alliance stratégique d’organisations humanitaires et de développement européennes actives à l’échelle mondiale. Auparavant, elle occupait le poste de gestionnaire principale du soutien à la médiation, à l’égalité des sexes et à l’inclusion pour l’Initiative de gestion de crise (IGC). En assumant ce rôle à Athéna Consortium, Antonia a fourni une orientation et des conseils dans l’ensemble des projets opérationnels et stratégiques de l’ICM. Elle a également agi à titre de conseillère principale auprès de l’Institut européen pour la paix, de conseillère principale par intérim auprès du Fonds commun pour la paix pour le Myanmar, et a fourni des conseils techniques à l’ONU Femmes et au Bureau de l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le processus de paix au Yémen.

Antonia a été conseillère principale auprès du Dialogue Advisory Group; associée principale auprès du Bureau européen de liaison pour la consolidation de la paix, gestionnaire de projet et conseillère principale pour le Centre for Humanitarian Dialogue(HD), ‘Women at the Peace Table – Asia Pacific’ (2010-2013). Elle a fourni un soutien expert au Réseau mondial des femmes artisanes de la paix et à Terre des hommes. Elle a été directrice nationale d’Oxfam GB en Indonésie, son plus grand programme en Asie du Sud-Est, de 2008 à 2010 et a travaillé pour un certain nombre d’ONG, principalement en Asie, en Afghanistan, au Cambodge, en Inde, en Indonésie, en Suisse (Genève), au Timor-Leste, aux États-Unis (New York) et actuellement, en Belgique (Bruxelles). Elle siège également au conseil d’administration de l’Institut Démocratique du Progrès et est mentor au sein du programme de mentorat Women in International Security.

Antonia est titulaire d’un diplôme en Lettres classiques de l’Université d’Oxford et d’une maîtrise en sciences de l’Organisation du secteur bénévole de la London School of Economics and Political Science.

 

Deuxième table ronde : La médiation : un mode de régulation ou de sécurisation ?

Dan Kaminski (Belgique

Juriste et criminologue, professeur ordinaire à l’UCLouvain ( Belgique), Dan Kaminski a commencé sa carrière par des recherches sur le traitement réservé par le système pénal aux usages de drogues, avant de se consacrer à divers aspects transversaux du fonctionnement du système pénal, ainsi qu’aux nouveautés pénologiques. Il a aussi codirigé pendant une dizaine d’années un certificat interuniversitaire consacré aux médiations locale, scolaire et pénale. Ses derniers ouvrages publiés sont Pénalité, management, innovation (PUN, 2010), La flexibilité des sanctions (dir., Brulant, 2012), Crime, Justice et Lieux communs (coll., Larcier, 2014), Condamner. Une analyse des pratiques pénales (Eres, 2015). 
Lien vers le : Curriculum Vitae de Dan Kaminski

George Pavlich (Canada)

George Pavlich est titulaire d’une chaire de recherche du Canada en théorie sociale, culture et loi et professeur de droit et de sociologie à l’Université d’Alberta. Il détient un baccalauréat et un baccalauréat Honors de l’Université du Witwatersrand (Johannesburg, Afrique du Sud), une maîtrise de l’Université Simon Fraser (Colombie Britanique, Canada) et un doctorat de l’Université de Colombie-Britannique (Canada). Ses intérêts de recherche portent sur la théorie sociale, les études socio légales, la justice réparatrice, la sociologie juridique et la criminologie critique. Il est l’auteur de nombreux articles de revues et de livres dans ces domaines, notamment : Justice fragmented: mediating community disputes under postmodern conditions (Routledge, 1996); Critique and radical discourses on crime (Ashgate, 2000); Governing paradoxes of restorative justice (Glasshouse, 2005 – nommé au Prix du Livre de Hart/SLSA, 2006); Law and Society Redefined (Oxford University Press, 2011) et Criminal accusation: political rationales and socio-legal practices, (Routledge, 2018). Il est le co-éditeur de : Sociology for the asking; questioning sociology (Oxford U Press, 3 editions); After sovereignty, governance and regulation in social life (Routledge); Rethinking law, society, and governance: Foucault’s bequest (Hart); Accusation: creating criminals (UBC Press) et Entryways to criminal justice: accusation and criminalization in Canada (University of Alberta Press, en cours).

Conférencier reconnu dans les événements internationaux, le professeur Pavlich a développé un vaste programme de recherche sur la théorie socio-légale et politique pour analyser les processus de criminalisation qui conduisent certaines populations à être étiquetées et construites comme « criminelles ». Ses interventions critiques dans les champs de la justice réparatrice, l’accusation criminelle et la justice pénale ont pour objectif de réduire la criminalisation et la judiciarisation. Parallèlement, il a travaillé sur le paradigme de justice réparatrice permettant de trouver des avenues socialement inclusives et efficaces et à des conduites actuellement définies comme crimes. Son travail met l’accent sur l’importance de valoriser les liens sociaux en lieu et place des stratégies de pratiques d’exclusion qui s’appuient sur les concepts de crime et de punition.

Maria Paz Garcia-Longoria Serrano (Espagne)

Maria Paz Garcia-Longoria Serrano est diplômée en travail social et Docteure en psychologie. Professeure titulaire d’Université, par concours public, elle est actuellement la Doyenne de la Faculté de Travail Social de l’Université de Murcia, en Espagne. Depuis 1997, Maria Paz Garcia-Longoria Serrano coordonne les études supérieures en médiation dans la Faculté citée, qui développe les programmes de Master Officiel (Bologne) et de Doctorat depuis 2007. Elle est également professeure chargée du cours de Médiation Communautaire à l’Université du Luxembourg. Maria Paz Garcia-Longoria Serrano a dirigé sept thèses doctorales relatives à la résolution de conflits et à la médiation dans les domaines scolaire, violence de genre et santé, entre autres. Elle fait partie des conseils éditoriaux de quelques revues et est membre de plusieurs organisations de médiation comme la CUEMYC (les Universités par la médiation) et l’Association Professionnelle de Médiateurs Internationaux, dont le siège social se trouve à Monterrey, au Mexique. Elle a publié plusieurs articles dans des revues et chapitres de livres où est mise en avant la médiation comme forme de réponse aux conflits familiaux, le recours à la médiation comme stratégie d’améliorations de la cohabitation en centres éducatifs, les conflits devant la maladie d’Alzheimer, l’analyse des relations interpersonnelles et des conflits en centres résidentiels pour aînés, les systèmes alternatifs dans des cas de violence de genre ou la négociation médiatrice dans les conflits sociaux.

Lien vers le : Curriculum Vitae de Maria Paz Garcia-Longoria Serrano

Troisième table ronde : Quelles sont les ambitions et les réalités de la médiation interculturelle ?

Lydie Err (Luxembourg

Lydie Err est détentrice d’un Master en droit de la Faculté de droit, d’un diplôme de l’Institut des Hautes études européennes de l’Université de Strasbourg ainsi que d’un Master en médiation de l’Université Kurt Bösch à Sion (Suisse). Elle a travaillé comme avocate au Barreau du Luxembourg, activité au cours de laquelle elle a exercé la fonction de médiatrice au Centre de médiation du Barreau du Luxembourg. Elle a été élue députée à la Chambre des députés du Luxembourg. À partir de 1989, elle membre de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe du Conseil de l’Europe où elle a créé la Commission du droit des femmes.  De 1999 à 2000, elle a été nommée Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, au Commerce Extérieur et à la Coopération et Secrétaire d’État aux Travaux publics. De 2012 à 2017, elle a exercé la fonction d’Ombudsman du Luxembourg. Depuis 2002, elle est parallèlement membre de la Commission de la Démocratie par le droit (Commission de Venise). Son engagement politique s’articule autour de la défense des droits de l’être humain, en particulier l’égalité entre les femmes et les hommes, les immigrés, les réfugiés, les toxicomanes, les prostituées, les détenus. Durant sa carrière, Lydie Err a travaillé à la promotion de la médiation dans diverses sphères d’activités dans son pays.

Fadhila Mammar (Espagne)

Fadhila Mammar détient un master en Migrations, Asile et Relations Intercommunautaires de l’Université Autonome de Madrid, une Licence en Langue et Littérature espagnoles de l’Université de Langues et Lettres de Grenoble (France) ainsi qu’un diplôme en médiation interculturelle de l’Université Autonome de Madrid. Elle a travaillé particulièrement la gestion pacifique des conflits avec la société civile et les peuples autochtones, en Amérique du Sud, spécialement dans la région andine. Elle est consultante senior pour le Centre International de Tolède pour la paix (CITpax) dans le cadre de son projet Mediation and Conflict Resolution from a Gender Perspective, initiative hispano-marocaine de médiation en Méditerranée. Fadhila a été directrice du Service de Médiation Sociale Interculturelle  (SEMSI) de la ville de Madrid de 1999 à 2009. Elle est également consultante en politiques publiques et effectue des évaluations sur la gestion de la diversité culturelle et la résolution des conflits auprès de fondations, ONG, autorités et administrations régionales et nationales.

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Michèle Vatz-Laaroussi (Canada)

Michèle Vatz Laaroussi est docteure en psychologie interculturelle et maintenant professeure associée-retraitée de l’école de travail social à l’Université de Sherbrooke. Elle est une des fondatrices de la Maîtrise en médiation interculturelle, de l’Université de Sherbrooke, la seule de ce type au Canada. Ses recherches portent sur l’immigration et l’action sociale avec les immigrants. En particulier Michèle Vatz Laaroussi s’intéresse aux dynamiques familiales dans l’immigration et aux dynamiques locales face à la diversité culturelle en dehors des grands centres cosmopolites. Elle a initié le Réseau international de recherche sur l’immigration en dehors des grands centres et est membre du Centre d’études ethniques des Universités de Montréal (CEETUM) ainsi que du réseau de recherche pancanadien, Pathway to Prosperity. Elle est aussi présidente de l’Association internationale de recherche interculturelle (ARIC). Ses dernières recherches portent sur la mobilité géographique et sociale des familles immigrantes et réfugiées au Québec et au Canada, sur les immigrants et réfugiés anglophones à leur arrivée au Québec, sur les processus d’accueil et d’intégration des femmes et des familles réfugiées, sur les divorces dans la migration et sur les médiations entre femmes de diverses origines et religions. Elle est l’auteure entre autres des ouvrages : Le familial au cœur de l’immigration : les stratégies de citoyenneté des familles immigrantes au Québec et en France (L’Harmattan, 2001), « Mobilités, réseaux et résilience : le cas des familles immigrantes et réfugiées au Québec » (PUQ, 2009) et « Rapports intergénérationnels dans la migration : de la transmission au changement social » (PUQ 2015). Michèle Vatz Laaroussi a dirigé plusieurs ouvrages collectifs interculturels dont « Dynamiques familiales, socio-juridiques et citoyennes dans la migration. Regards entrelacés « Nord Sud » sur les réseaux transnationaux » aux Éd. L’Harmattan en 2016.  Elle mène, depuis 2015, un projet de recherche action médiation avec des femmes de toutes origines et religions au Québec et dans 11 autres pays du Sud et du Nord. À l’ARIC, elle est la coordonnatrice de l’axe de recherche 7 :  Femmes, intersectionnalité et interculturalité.  Michèle Vatz Laaroussi est la lauréate du prix Hector Fabre 2017 décerné par le Ministère des relations internationales et de la francophonie du Québec.

Quatrième table ronde : L’institutionnalisation de la médiation, réforme des institutions ou déformation de la médiation ?

Riccardo Cappi (Brésil) 

Riccardo Cappi, PhD en criminologie à l’Université Catholique de Louvain en Belgique, détient également une maîtrise en sciences économiques. Il enseigne la criminologie, la criminologie clinique, la méthodologie de la recherche et la politique criminelle à l’Université d’État de Feira de Santana (UEFS) au Brésil et à l’Université d’État de Bahia (UNEB) où il anime également des séminaires interdisciplinaires de recherche. Riccardo Cappi a également enseigné au Congo, à l’Université de Lubumbashi, en justice juvénile et mesures socio-éducatives. En tant que Directeur du groupe de recherche en criminologie da UNEB et UEFS, monsieur Cappi a publié de nombreux articles dans différentes revues, dont les plus récents : A maioridade penal nos debates parlamentares: motivos do controle e figuras do perigo – ed. Belo Horizonte, Letramento, 2017. v. 1. 366p ; Motifs du contrôle et figures du danger à la lumière du débat brésilien sur l’âge de la majorité pénale – 1. ed. Belgica: Larcier, 2015. v. 1. 414p ; Contando as mortes de jovens negros: narrativas de um real insustentável – Cadernos do CEAS : Revista Crítica de Humanidades, v. 238, p. 543-567, 2016 ; Where the- danger- lies: the possible contribution of Louvain School for another critical criminology – Revista de Direitos e Garantias Fundamentais (FDV), v. 15, p. 157-175, 2015; Les Manières de penser les réponses étatiques à la délinquance des jeunes, à la lumière des débats brésiliens sur l’âge de la majorité pénale – Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, v. 2, p. 517-530, 2015.

Kaijus Ervasti (Finlande)

Kaijus Ervasti est professeur et directeur de recherche à l’Université d’Helsinki. Il est titulaire d’un doctorat en droit de l’Université d’Helsinki. Il est membre du Réseau exécutif nordique de médiation judiciaire depuis 2008 et a été membre exécutif du Forum finlandais pour la médiation de 2003 à 2006. Il a participé à de nombreux comités gouvernementaux et groupes de travail sur des questions liées à la médiation et au règlement extrajudiciaire des différends en Finlande et au niveau international (réforme du système judiciaire, accès à la justice, réforme de la médiation judiciaire en Finlande, développement des ADR en Albanie et en Turquie). Il a reçu un prix de thèse de la Faculté de droit de l’Université d’Helsinki en 1992, un prix pour le meilleur article publié dans le périodique Lakimies (Lawyer ; Journal of Finnish Lawyer’s Association) en 2000 et 2013, la médaille de bronze de Artikla (Association of the Law students in the University of Lapland) en 2015 et un prix du tribunal de district de Oulu pour son travail en matière de médiation en 2018. Il a travaillé comme formateur en médiation dans de nombreux programmes de formation pour juges et avocats pendant 13 ans. Kaijus Ervasti a donné des centaines de présentations devant des juges, des fonctionnaires, des rédacteurs juridiques, des étudiants universitaires, des doctorants et des policiers sur la procédure civile, la résolution des conflits, la médiation, la rédaction de lois et la recherche empirique. Kaijus Ervasti a écrit 26 livres ou rapports de recherche et environ 160 articles et critiques. En 2018, il a publié avec Anna Nylund (Norvège) et Lin Adrian (Danemark) Nordic Mediation Research, un livre empirique sur la médiation dans les pays nordiques.

Lien vers le : Curriculum Vitae de Kaijus Ervasti

Sharon Press (Etats-Unis)

Sharon Press est directrice et professeure du Dispute Resolution Institute de Mitchell Hamline School of Law (école de Droit) où elle enseigne la négociation, la médiation et les modes alternatifs de résolution de conflit (ADR) et est responsable de la Clinique de médiation. Elle est également co-présidente de l’association Community Mediation Minnesota, présidente sortante de la Section de Résolution de Conflit de l’Ordre des avocats de l’État du Minnesota. Sharon Press est membre agréé du Conseil Éthique des modes alternatifs de résolution de conflit de la Cour Suprême du Minnesota et membre du Conseil de l’Institut des Études de Transformation de Conflit. Elle est régulièrement médiatrice pour le Centre de Résolution de Conflit à la Cour de Conciliation du comté de Ramsey. Précédemment, Sharon Press a été nommée directrice du tribunal d’état de Floride pour les programmes ADR et a reçu de nombreuses distinctions professionnelles : le prix d’excellence et d’innovation en résolution de conflit Mary Parker Follett et un prix de distinction de l’institution CPR pour sa contribution au développement des modes de résolution de conflit. Sharon Press est également la coauteure du manuel : « Théorie de Médiation et Pratique (3e Édition) » et est à l’initiative de la « Journée International de la Résolution de Conflit » de l’institution ACR et fut sa représentante au comité d’élaboration « Normes Modèles de Conduite pour les Médiateurs » (2005).

Lien vers le : Curriculum Vitae de Sharon Press

     

Ce contenu a été mis à jour le 26 juin 2019 à 1 h 44 min.